Le millésime 2013 des Habits de Lumière a brillé de mille accents gourmands, notamment grâce à son parrain le sommelier Philippe Faure-Brac.
Le 14 décembre, pendant la matinée des Habits de Saveurs, Philippe Faure-Brac s’est montré à l’aise comme un poisson dans l’eau, ou plutôt une bulle dans du champagne.
Tour à tour au côté des cuisiniers ou des représentants des maisons de champagne, puis répondant aux questions de Rodolphe, l’animateur de la manifestation, goûtant les différents produits en glissant un mot sympa aux jeunes serveurs très affairés, ou enfin posant pour des photos, le célèbre sommelier s’est révélé charmant et très disponible.
Honneur et plaisir
« A l’origine, j’ai étudié la cuisine, car j’avais été bercé dans mon enfance par les bons petits plats de ma grand-mère » explique-t-il en souriant. « Ce n’est que par la suite que ma passion pour le vin a conditionné mon avenir professionnel. »
Philippe Faure-Brac vient régulièrement dans la région qui est le vignoble le plus proche de Paris, où il vit et travaille. Il est notamment propriétaire du restaurant Le Bistrot du Sommelier.
« Au fil du temps j’ai tissé de fortes relations en Champagne. Je connais Vincent Dallet depuis de nombreuses années et je ne passe jamais par Epernay sans aller acheter quelques uns des ses chocolats… Il y a deux ans ont eu lieu les premiers contacts pour que je parraine les Habits de Lumière. Je dois avouer qu’il n’est pas vraiment évident de me libérer en décembre car une grande part de mon activité est réalisée durant cette période. Malgré tout, en m’organisant, j’ai pu confirmer ma présence aux organisateurs. Et me voilà ! »
Pour Philippe Faure-Brac, être le parrain de ces festivités représente un honneur doublé d’un réel plaisir. « C’est un très joli évènement, une parfaite manifestation populaire de très bon niveau. Le spectacle auquel j’ai assisté au long de l’Avenue de Champagne en témoigne. C’était noir de monde ! »
Régulièrement en Champagne
Sa venue en terre sparnacienne fut une occasion de renforcer quelques amitiés et de dialoguer avec des chefs de cave dans un contexte moins formel que d’habitude, grâce à un aspect festif et décalé.
« Une belle occasion de célébrer le champagne ! Cela fait 30 ans que je viens dans ce vignoble qui est le plus proche de Paris. J’étais dernièrement à Vertus pour le concours du Meilleur Jeune Sommelier de France, j’assiste quand je peux aux matches du stade de Reims avec son président, Jean-Pierre Caillot, qui est un ami, et en janvier je vais investir la cuisine du restaurant Les Avisés. Il est rare que je me prête à ce jeu, mais j’ai été séduit par ce petit défi de me retrouver derrière les fourneaux dans l’établissement lancé par un vigneron d‘exception comme Anselme Selosse. Bref, je suis toujours sensible à ce qui se déroule en Champagne. »
Le sommelier note également l’évolution qui permet de gommer la connotation d’inaccessibilité que revêtait à une époque le roi des vins. Tout en disposant des images de qualité et de gastronomie, tout le monde peut célébrer ce fleuron du patrimoine gastronomique français qu’est le champagne.
« Sans retirer la dimension internationale des Habits de Lumière, il s’agit principalement d’une fête pour l’ensemble des Champenois ! »
Tandis que sonnait onze heures aux clochers sparnaciens, Philippe Faure-Brac s’éclipsa de l’enceinte des Habits de Saveurs et en profita pour signaler qu’il s’agissait du meilleur moment pour déguster et savourer les cuvées.
« L’excitation apéritive commence à être présente, et le palais n’est pas encore fatigué, c’est donc l’instant où nous sommes le plus performant afin d’apprécier dans toute sa mesure une coupe d’un grand champagne », conclut le sommelier.