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Pour les amateurs de champagnes issus de cépages blancs à jus blanc, et pour tous les autres épicuriens !

Les Mains du Terroir : Et de 8 qui font 17 !

Publié le 10 Octobre 2018 par A. VERGUET in Evènement

La deuxième édition du casse-croûte des Mains du Terroirs s’est déroulée le 8 octobre dans le village d’Ecueil. Une belle manière de découvrir l’exploitation Lacourte-Godbillon.

Si le chiffre 8 peut être symbole de perfection, de chance, et la représentation debout du signe de l’infini, dans le cadre du casse-croûte organisé par l’association Les Mains du Terroir, il fut plutôt associé à de vieux millésimes aux saveurs aussi complexes qu’enjôleuses.

Mais les dégustateurs pouvaient dire que ces vénérables champagnes étaient « parfaits », que c’était une « chance » de les découvrir, démontrant ainsi que les qualités du roi des vins sont « infinies »…

Cavistes et cuisiniers

Le 8 octobre (encore un 8 !), les vignerons avaient donc donné rendez-vous aux professionnels au sein de l’exploitation du champagne Lacourte-Godbillon, à Ecueil (Montagne de Reims). Un lieu à deux pas des vignes, que l’on peut apercevoir au travers d’une large baie vitrée dans la cuverie.

Les 17 membres de l’association s’étaient appropriés l’espace du pressoir pour présenter leurs cuvées dans une ambiance plus détendue et intime que lors du Printemps des Champagnes.

Ce fut un moment privilégié pour les cavistes, à l’image de Cyril Départ (Cave Salvatori, Epernay) de déguster à nouveau les vins tout en échangeant avec les producteurs.

Les représentants de la grande gastronomie, quant à eux, réfléchissaient à des associations culinaires et à leur carte des vins où une nouvelle cuvée pouvait prendre place. Citons par exemple les chefs Jérôme Feck (L’Hôtel d’Angleterre, Châlons-en-Champagne) ou Thomas Debouzy (La Briqueterie, Vinay).

Vénérables cuvées

Bien entendu les vignerons ne manquèrent pas de mettre en avant les fleurons de leur gamme de champagnes, mais le moment particulièrement attendu des œnophiles était bien la découverte du ou des vieux millésimes en « 8 ».

A ce jeu là, certains s’appuyaient sur des bouteilles qu’ils commercialisent encore. C’est le cas de Jean-Pierre Vazart qui dispose des « Nectars Oubliés », une collection vintage de cuvées réservées aux initiés. Le vigneron de Chouilly, outre un remarquable 1998, proposait un 1988 où l’on retrouvait à travers des saveurs de sous-bois, tout l’esprit de la maison avec des notes délicieusement beurrées.

Chez Maurice Vesselle (Bouzy), également une belle cuvée de trente ans que les clients peuvent s’offrir. Il s’agit d’un vin d’une grande finesse, au nez puissant, qui a perdu une large part de son effervescence, mais dont la longueur en bouche est remarquable !

D’autres producteurs avaient simplement fouillé dans leur cave pour en extraire une petite pépite pour une dégustation éphémère. Du côté de chez Aspasie, Caroline et Paul-Vincent Ariston proposaient un 1988 du terroir de Brouillet. Un champagne encore vif, très marqué par des notes de moka, de quoi orner majestueusement une œnothèque !

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