750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pour les amateurs de champagnes issus de cépages blancs à jus blanc, et pour tous les autres épicuriens !

Un soir au Clos Cazals

Publié le 4 Juillet 2018 par A. VERGUET in Evènement

« Vive le Clos Cazals ! » ont pu s’exclamer de grands connaisseurs de l’âme champenoise au début de l’été en plein cœur de la Côte des Blancs.

Fin juin, Delphine Cazals a ouvert en grand les portes de son Clos aux Chevaliers de l’Arc. Les membres de la confrérie Saint-Vincent du Mesnil-sur-Oger ont ainsi pu découvrir ou redécouvrir la beauté du site, tant la demeure qui fut celle de Léon Bourgeois, politicien marnais et initiateur de la Société des Nations, que le vaste jardin surveillé de près par Michèle Cazals, la mère de Delphine, et les vignes partagées en deux zones bien distinctes qui offrent leurs spécificités à deux cuvées d’exception.

Hommages

Tandis que les rayons du soleil caressaient encore le terroir d’Oger, les heureux invités purent déguster en magnum la Cuvée Vive, un champagne non dosé, qui témoigne sans fard du potentiel du vignoble de la productrice. Une parfaite entrée en matière sur la vaste pelouse en contrebas de la terrasse de la bâtisse, à l‘ombre des grands arbres.

Outre les confrères, Delphine Cazals avait convié Pascal Launois, le maire du Mesnil, le père Grégoire Herman, curé de la paroisse du Mont-Aimé, ou encore Louise-Anaïs Viard, la maraîchère de Voipreux dont les productions se retrouvent sur les grandes tables gastronomiques régionales, et même chez de célèbres artisans de la Capitale.

Les épicuriens ont pu flâner près des parterres de fleurs, et au plus près des vignes qui croissent non loin de l’église du village viticole. Ils ont en outre pu pénétrer dans la petite chapelle qui abrita un temps les cendres de Léon Bourgeois, ouverte pour l’occasion.

Mais ce fut également l’occasion de saluer deux nouveaux membres de la confrérie, Etienne Amillet et Laurent Solor, et de saluer le labeur de l’ancien président François Péters. Une belle émotion orchestrée par Delphine Cazals et Gilles Marguet, qui veille désormais sur l’association. Il ne fallait pas moins comme cadeau qu’une cuvée millésimée 1948 pour rendre hommage au travail réalisé.

Célébration

C comme Cazals, ou comme Clos, Claude (le père de Delphine), Camille (sa fille de 13 ans), et Cinquante (le demi siècle que vient de fêter la productrice). Un argument de plus pour des festivités culinaires de premier ordre dans la grande salle de la prestigieuse maison !

Un moment de pur plaisir accompagné à l’unisson par les différents champagnes de la gamme, et les performances musicales de quelques convives ayant pris possession en toute humilité du piano qui orne la pièce.

A deux pas, dans une salle plus intime, le vieux billard français de Léon Bourgeois sommeillait. Combien de projets politiques furent débattus autour de celui-ci au début du XXe siècle…

Fort tard dans la nuit, le Clos résonna de bonnes paroles qui célébrèrent l’un des fleurons de la Côte des Blancs, qui témoignèrent de la tendre et respectueuse affection pour la famille Cazals.

Commenter cet article