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Pour les amateurs de champagnes issus de cépages blancs à jus blanc, et pour tous les autres épicuriens !

De plus en plus de tractoristes !

Publié le 1 Juillet 2014 par A. VERGUET in Formation

De plus en plus de tractoristes !

Pour décrocher l‘AEV, une trentaine de Champenois s’est regroupée à Vertus afin de se soumettre aux épreuves de la Corporation des Vignerons de Champagne.

L’examen professionnel d’agro-équipements viticoles (AEV) a eu lieu le mardi 1 juillet au vendangeoir Clicquot à Vertus. Pour l’occasion le jury était composé de 18 professionnels (vignerons, représentants du Négoce, enseignants, et un représentant du machinisme).

32 candidats

Il s’agissait du dernier examen organisé par la Corporation des Vignerons de Champagne pour cette saison. « Désormais l’année est finie pour nous », soulignait Jean-Pierre Parisot, le directeur de l’organisme.

« Cet examen attribue la qualification de tractoriste et figure dans la convention collective du Vignoble et des maisons de champagne. »

Sur la matinée, ce sont 32 candidats, dont 2 femmes, (40 inscrits mais 8 éliminés après l’écrit du 8 juin) ont participé aux épreuves. Après avoir tiré au sort parmi 5 les cinq postes d’évaluation traditionnels (chenillard, enjambeur et rogneuse, enjambeur et benne d’épandage, enjambeur et pulvérisation, enjambeur et charrues), ils disposaient d’une heure pour démontrer leurs qualités et leur savoir-faire.

Un exercice qui passait par la prise de poste et la manière de s’approprier le matériel, le réglage des outils, la pratique en elle-même, et enfin le remisage et le nettoyage des engins. S’en suivait un oral portant notamment sur le fonctionnement, la mécanique, les pannes éventuelles, etc.

« Si la formation est assurée par des organismes comme la MFR de Gionges, ou le lycée d’Avize, seule la Corpo est habilitée à être centre d’examen pour évaluer les candidats et remettre les diplômes, » souligne Jean-Pierre Parisot. Outre des jeunes en recherche d’une certification pour décrocher un emploi, Jean-Pierre Parisot notait la présence de personnes en reconversion professionnelle qui se sont orientées vers le travail dans le vignoble. Les candidats sont âgés de 18 à 50 ans.

Volonté d’ouverture

« Nous avons à présent pour ambition d’élargir ce concours à l’ensemble de la zone d’appellation », ajoute le directeur.

« C’est pourquoi nous essayons également de faire participer les départements limitrophes ». Et le principe fonctionne plutôt bien, puisque la Bourgogne a manifesté son intérêt.

Pour les Bourguignons, la Champagne a une réputation d’exigence au-dessus de la moyenne nationale, c’est pourquoi deux concurrents n’ont pas hésité à venir à Vertus en compagnie d’un responsable de la MFR de Ruffey-lès-Beaune, en prenant en route la formation (écrit le matin et épreuve pratique dans la foulée). Il faut constater tout de même qu’entre le vignoble champenois et bourguignon, il n’existe guère de différence puisque les cépages et pratiques viticoles sont quasi similaires.

On notait également la présence d’Etienne Roussel, le proviseur de l’établissement de Crézancy, accompagné d’Isabelle Thuillier, du CFPPA de Verdilly, des responsables de l'Aisne vivement intéressés afin de mettre en place des accords.

Précisons que le directeur de la Corpo a également pris des contacts avec l’établissement de Saint-Pouange dans l’Aube, ce qui devrait conduire des candidats à rejoindre les prochaines sessions organisées à Vertus.

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