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Pour les amateurs de champagnes issus de cépages blancs à jus blanc, et pour tous les autres épicuriens !

Un centenaire sous le signe de la jeunesse au Mesnil

Publié le 13 Novembre 2018 par A. VERGUET in Vie des Communes

Les jeunes Mesnilois ont été au cœur de la commémoration du centenaire de l’Armistice pour un hommage exemplaire au pied du monument aux morts, symbole de paix et d’espoir.

La date du 11 novembre faisant déjà à elle seule le symbole, le centenaire l’a scellé davantage dans les mémoires des générations actuelles, mais chaque commune a su y apporter un petit supplément d’âme, ne serait-ce que par la proximité des disparus dont les noms résonnent à travers les familles des habitants. 
Une seule et même communion par delà le temps afin de rendre présent un ancêtre disparu trop tôt. Une jeunesse fauchée par des instincts belliqueux que l’on voudrait croire à tout jamais éteints. Des instincts belliqueux animant encore les peuples de nos jours malgré les cruelles leçons qui jalonnent l’Histoire. A croire que le destin des hommes est d’oublier…

« Un siècle ! »

Pourtant, comme à travers le monde, la France, et la Champagne, les habitants du Mesnil-sur-Oger ont su célébrer avec émotion le centenaire de l’Armistice du 11 novembre 1918. 
Un moment rassemblant toutes les générations et plus spécifiquement les jeunes de la petite commune de la Côte des Blancs. 
L’hommage fut appuyé et original grâce à une cérémonie qui constitue un exemple plein de vie et de respect mêlés. Un véritable acte de mémoire adressé aux combattants de la Grande Guerre, et aux 87 victimes mesniloises du conflit par les 88 enfants des écoles.  
La voix de Pascal Launois s’éleva. « Un siècle ! La paix retrouvée de 1918 célébrée après quatre années de bruits et de fureurs ». Le maire du Mesnil ne manqua pas d’évoquer l’horreur de la guerre et surtout le soulagement constitué par l’Armistice enfin signé.
« A travers le pays on a célébré la victoire des Français et des alliés. La paix va revenir, c’est alors que l’on constate le gâchis, que l’on pleure les disparus, on voit revenir les mutilés et les blessés. »
Le maire poursuivit en rappelant l’importance de commémorer surtout la paix, en rendant hommage aux poilus, aux civils dans les villes et villages détruits, aux déracinés, et à ceux qui sont venus de loin pour rendre la victoire possible.
Il souligna l’importance de refuser la répétition d’erreurs funestes qui ont mené au déclenchement du conflit meurtrier. Et le premier magistrat de la commune de réaffirmer qu’aujourd’hui, face à une paix devenue précaire l’Europe est un bien plus fragile que jamais.

Les enfants raniment l’esprit des défunts

Un peu plus tôt, à la sortie de la messe célébrée en l’église Saint-Nicolas, une première cérémonie s’était déroulée au cimetière, avant que les adultes, dont des représentants du 501e régiment de Chars de Combat de Mourmelon, ne viennent retrouver les enfants devant leur école pour se rendre tous ensemble en cortège jusqu’au monument aux morts.
Après les hommages militaires et civils traditionnels, au pied de l‘édifice mémoriel, certains enfants se mirent à égrainer année après année, les noms et l’âge des victimes de 14-18, pendant que d’autres venaient planter un bleuet confectionné de leurs mains afin de ranimer l’esprit de chacun de ces habitants morts pour la France. 
Un grand bravo a été adressé aux enseignantes pour la fabrication des fleurs, et pour avoir su encadrer la participation des plus jeunes dans le scénario réussi de la cérémonie du centenaire. Défilé, hommage, chant de l’hymne national,  les petits Mesnilois ont eu largement la parole, espérons qu’à l’avenir ils aient le dernier mot pour la paix.  

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